Antigel - MADELEINE FOURNIER

 

MADELEINE FOURNIER

La Chaleur

Qu’est-ce que vivre ensemble ? Pourquoi ne pas reconnaître ce qui nous lie déjà, plutôt que chercher à l’inventer ? Madeleine Fournier passe par la connexion profonde qui unit le corps et le chant, la danse et l’opéra. Elle passe par Purcell. Et aussi par la vie des plantes, pour trouver des pistes, des métaphores.

La Chaleur part du désir de faire corps et chœur à plusieurs. La chorégraphe Madeleine Fournier envisage cette nouvelle création pour cinq interprètes comme une pièce à la fois musicale et chorégraphique. « Pour La Chaleur, explique-t-elle dans ses notes d’intention, j’aimerai retourner au fondement de l’art lyrique, là où danse et chant ne sont pas dissociés. Que serait devenu l’opéra s’il avait été inventé par les danseur·se·s ? Comment aborder le chœur à partir de chants baroques et avec nos bagages de danseur·se·s ? Comment donner à entendre la richesse et le dessin de l’écriture de Purcell ? Pour cela, nous œuvrerons comme nous avons l’habitude de le faire avec la danse, c’est-à-dire à partir de la notion de mouvement dans l’espace et dans les corps. En situant physiquement, spatialement et émotionnellement la phrase chantée, en interrogeant son origine et sa visée, en observant les espaces que l’écriture propose, en donnant à voir le mouvement de la musique. »

En coproduction avec l’ADC – Association pour la danse contemporaine

MADELEINE FOURNIER

Madeleine Fournier est interprète et chorégraphe. Elle s’est formée à la danse au CNR de Paris et au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. En 2006, elle a été stagiaire au sein de la compagnie DCA Philippe Decoufé et en 2010 elle reçoit la bourse DanceWEB dans le cadre du festival Impulstanz à Vienne. Depuis 2007, elle a collaboré avec de nombreux chorégraphes et artistes visuels en France, en Allemagne, en Belgique et au Portugal dont Odile Duboc, Emmanuelle Huynh, Fabrice Lambert, Sara Manente, Boris Achour, Fanny de Chaillé et Philippe Ramette, Loïc Touzé, Jocelyn Cottencin, Rémy Héritier, David Marques et Léa Drouet.
Depuis 2008 elle a collaboré avec Jonas Chéreau dans un travail de recherche chorégraphique. Ensemble ils ont créé Les interprètes ne sont pas à la hauteur, Sexe symbole (pour approfondir le sens du terme), Sous-titre et Partout. Ils sont aussi à l’origine d’un flm 306 Manon réalisé par Tamara Seilman. En 2018, elle inaugure une nouvelle période avec la création du solo Labourer

CRÉDITS & DISTRIBUTION

Chorégraphie : Madeleine Fournier
Interprétation : Jonas Chéreau, Madeleine Fournier, Catherine Hershey, Corentin Le Flohic, Johann Nöhles
Regard extérieur/assistant chorégraphe : David Marques
Lumière : Nicolas Marie
Création sonore et musicien : Clément Vercelletto
Reprise musique en alternance avec Sébastien Finck
Coaching vocal : Jean-Baptiste Veyret-Logerias
Costumes : Valentine Solé
Objets : Andrea Baglione
Production : ODETTA
Administratrice de production : Margot Guillerm
Soutien à la production et à la diffusion : Parallèle – Pôle de production international pour les pratiques émergentes

Coproductions : NEXT festival (Eurometropolis Lille-Kortrijk-Tournai/BE-FR), Kunstencentrum BUDA, Atelier de Paris / CDCN, POLE-SUD – CDCN Strasbourg, Le Phare Centre Chorégraphique National du Havre, Charleroi Danse Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles, Centre Chorégraphique National de Caen, TU Nantes, Service culturel de la Norville, Be my guest réseau international pour les pratiques émergentes

Accueil studio / soutiens Montévidéo Marseille, POLE-SUD – CDCN Strasbourg délocalisé à Bouxwiller en partenariat avec le THEATRE DU MARCHE AUX GRAINS, Atelier de fabrique artistique

Ce projet a reçu le soutien de la Drac Ile-de-France au titre de l’aide au projet et de l’aide à création de la région Ile-de-France.

ADC - Association pour la danse contemporaine, Genève

Il faut franchir le préau de l'école, où se joue avec vivacité une autre chorégraphie, gravir quelques marches, s'arrêter un instant dans un bar cosy, pour enfin se diriger vers la salle de l'ADC, écrin de la danse contemporaine genevoise depuis 2004. Mais son histoire commence bien plus tôt : en 1986, alors que l'Association est créée autour de la chorégraphe Noemi Lapsezon à la Salle Patiño. Pour y rester jusqu'à fin 1997. Après quelques années de nomadisme, elle s'installe provisoirement dans la salle communale des Eaux-Vives. Aujourd’hui les travaux du nouveau Pavillon de la danse, place Sturm, sont terminés. Cet élégant bâtiment, à la fois fonctionnel et poétique, a accueilli ses premiers spectacles. Pour danser, danser et danser encore.

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