Antigel - CAROLINE BERNARD

 

CAROLINE BERNARD

At The End You Will Love Me

Pour comprendre un ami musicien déclaré « schizophrène » ou « borderline », et face à l’inefficacité des traitements psychiatriques classiques, Caroline Bernard part en quête d’approches alternatives. Dialogue ouvert en Suisse ou en France ou jeûne thérapeutique au bord du lac Baïkal, les voies explorées, porteuses d’espoir, révèlent surtout la complexité des domaines de la santé mentale. À travers l’histoire de Caroline Bernard et de son ami, documentaire et fiction s’entrechoquent dans un objet artistique polymorphe. At The End You Will Love Me est conçu comme une performance visuelle et radiophonique, enregistrée en octophonie et présentée en public. Caroline Bernard et des invités interviennent en direct, alors que la musicienne Verveine et le réalisateur Fabrice Aragno composent un environnement musical et audiovisuel sur mesure.

En coproduction avec le Théâtre Saint-Gervais

CAROLINE BERNARD - Réalisatrice

Caroline Bernard a collaboré trois ans avec la compagnie suisse Think Thank Theatre et le metteur en scène Karim Bel-Kacem. Dans ce cadre, elle a cosigné, en 2018, la ciné-performance L’urgence au Théâtre Saint-Gervais – Genève puis la pièce Eromania (History X) en 2019. Par ailleurs, elle travaille avec le producteur radio David Collin sur Espace 2, pour l’émission Le Labo avec qui elle signe une adaptation radio de L’urgence. En juin 2019, Caroline Bernard réalise Eromania (God Is A Dead Smoker), une émission de radio sous la forme d’une installation en direct, elle travaille alors avec le cinéaste Fabrice Aragno et la musicienne Joell Nicolas alias Verveine. La soirée est enregistrée en public, au Centre de la photographie de Genève (voir émission RTS, Interface, diffusion 31 août 2019).

Professeure à l’école nationale supérieure de photographie à Arles, elle est
une ancienne collaboratrice scientifique de la Haute école d’art et de design à Genève. Elle forme avec Damien Guichard le collectif Lili range le chat depuis plus de vingt ans. Leurs œuvres sont souvent le résultat d’un voyage ou d’une exploration du territoire sur place ou à distance. Leur travail a été présenté dans de nombreux pays dans le cadre d’expositions, de conférences et de workshops (Japon, Indonésie, Ouzbékistan, Brésil, Irlande, Suisse, France, etc.).

FABRICE ARAGNO - conception & montage

Réalisateur, producteur, directeur de la photographie et monteur suisse, né le 31 mars 1970 à Neuchâtel. Collaborateur de Jean-Luc Godard depuis 2002. Il a étudié à l’école cantonale d’art de Lausanne, d’où il sort diplômé en 1998. Il réalise plusieurs courts métrages dont Dimanche (sélectionné au 52° Festival de Cannes 1999), Le Jeu (2003) et Autour de Claire (2010). Depuis 2002, il travaille aux côtés de Jean-Luc Godard – comme régisseur pour Notre Musique (2004), puis comme chef opérateur et ingénieur son pour Film Socialisme (2010), Les Trois Désastres 3D (2013), Adieu au langage 3D (2014) et Le Livre d’image (2017). En 2012, la radio télévision suisse (RTS) lui commande un film sur Jean-Luc Godard qu’il réalise sur un scénario original de Godard. Le film s’intitule Quod Erat Demonstrandum. En 2017, il produit et réalise Le lac premier film fiction long-métrage.

En parallèles, il a monté et produit les films Amore carne (Mostra di Venezia 2011) Sangue (Concorso Int. Locarno 2013) et Vangelo (Mostra di Venezia 2016) de Pippo Delbono, réalisé Freddy Buache, le cinéma, Quod Erat Demonstrandum (2012), Pris dans le tourbillon (2014) L’Invisible (2015) et conçu avec Jean-Paul Battaggia, l’installation vidéo trois écrans Tri- cycle pour l’exposition Picasso.Mania au Grand Palais à Paris en 2015.

Il a également produit les documentaires Ma mère s’appelle Forêt de Rachel Noël (2012) et Impasse d’Elise Shubs (2016) et produit les courts-métrages fiction Bobadjan de Mamouda Zekrya (2012) et Petit homme de Jean-Guillaume Sonnier (2014). En 2017, il coproduit avec la France le film long-métrage de Mitra Fara- hani A Vendredi Robinson. 

JOELL NICOLAS ALIAS VERVEINE - musicienne

Née à Vevey en 1989, Joell Nicolas étudie le piano et oriente ses études en intégrant le département d’Histoire de l’Art et de Musicologie à l’Université de Genève. Toutefois, elle interrompt sa formation en 2012 pour se consacrer à son projet solo de musique électronique sous le nom deVerveine en tant que productrice, compositrice et chanteuse. Elle sort un premier album Peaks (DKLK Records) en 2013, puis un EP Antony (Creaked Records) en 2015.  de l’intérêt de la part des acteurs culturels suisses (Paléo, Fri-Son, Les Docks, M4Music, BadBonn Kilbi, Lethargy, L’Usine, Bâtie) puis entre-ouvre les portes des scènes musicales pop en Europe (Transmusicales de Rennes, Printemps de Bourges, Plissken Festival en Grèce, Iceland Airwaves en Islande, Eurosonic Noorderslag au Pays-Bas, Strangelove en Belgique, Zemlika en Lettonie). Joell Nicolas collabore également à la création sonore de plusieurs spectacles tels que Peanuts, de Fausto Paradivino, mis en scène par Claire Nicolas, pour la Compagnie Überrunter à Lausanne en 2012. L’Urgence de Caroline Bernard, mis en scène par Karim Bel Kacem, au théâtre Saint-Gervais à Genève, en mai 2018. Mynameis, mis en scène par Michele de Luca pour le Centre d’Art Scénique à Bruxelles en mars 2019. Eromania (God is a dead smocker), performance radio de Caroline Bernard en collaboration avec Le Labo (Espace 2, RTS) au Centre pour la Photographie de Genève en juin 2019. Elle produit actuellement un nouvel album à paraître courant 2020. 

CRÉDITS & DISTRIBUTION

Écriture, conception et réalisation : Caroline Bernard (Chemins de traverse)
Montage : Fabrice Aragno
Musique : Joell Nicolas (alias Verveine)
Création son : Gérald Wang
Production : David Collin, Le LABO (RTS – Espace 2)
Conception numérique : Guillaume Stagnaro
Assistanat à la production : Camille Dupon-Lahitte
Administration et production : Alexandra Nivon

Théâtre Saint-Gervais, Genève

Bel exemple d’architecture des années 1960, à la fois sobre et fonctionnel, le Théâtre Saint-Gervais se déploie sur neuf étages, entièrement dévolus à la recherche, à des installations, au théâtre, au cinéma et aux arts visuels. Ses deux salles de spectacle, l’une en sous-sol et l’autre au 7ème étage, ouverte sur la ville, offrent une programmation métissée, mêlant les genres et provoquant les rencontres les plus inattendues. L’innovation et la prise de risque irriguent chaque étage de ce beau vaisseau culturel.

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